L’UNICEF croit qu’aucun enfant ne devrait mourir d’une maladie évitable. C’est pourquoi nous fournissons des vaccins à 45% des enfants du monde.

La pandémie de COVID-19 nous montre tous les jours ce qui se passe sans ce bouclier protecteur que sont les vaccins.

Les systèmes de santé du monde entier sont débordés. Et plus la pandémie se prolonge, plus les services essentiels sont perturbés. L'impact sur les enfants n'en devient que plus important. Beaucoup risquent de ne pas recevoir des vaccins réguliers et essentiels qui leur sauveront peut-être la vie.

Avec nos partenaires, nous soutenons des programmes de vaccination dans plus de 95 pays. C'est une tâche colossale rendue possible par la détermination et le dévouement de milliers de volontaires et d'agents de santé qui se donnent souvent beaucoup de mal pour protéger les enfants des maladies.

Les agents de santé à travers les montagnes

La guerre est l’environnement idéal pour la propagation des maladies. Avec le nombre important d’hôpitaux et de cliniques bombardés ou abandonnés au Yémen, nous estimons qu’un enfant meurt toutes les dix minutes d’une maladie évitable.

L’UNICEF et ses partenaires répondent à une large échelle. Cette année, des campagnes nationales de porte à porte vaccineront jusqu’à cinq millions d’enfants contre la polio.

Des équipes de santé mobiles atteignent les enfants partout où ils se trouvent, y compris dans les zones où d’autres services de santé ont été interrompus pour cause de combats. Chaque personne qui vaccine est parvenue à traverser les lignes de combat, les montagnes et les vallées pour vacciner les enfants.


Au Yémen, on dénombre davantage d’enfants qui meurent de maladies évitables que de la violence. Nous ne pouvons pas nous permettre d’arrêter nos campagnes de vaccination.

Les maladies peuvent également se répandre à une grande vitesse et peuvent entraîner la mort suite à une catastrophe naturelle, lorsque les enfants ont du mal à trouver de l’eau potable, des toilettes et du savon.

Après les tremblements de terre au Népal en 2015, l’UNICEF a soutenu une campagne nationale de vaccination visant à protéger 3,6 millions d’enfants des risques d’une épidémie de polio. Ces équipes ont fait du trekking à travers un terrain montagneux pour atteindre les enfants les plus touchés à l’épicentre du tremblement de terre..

La COVID-19 complique singulièrement l'acheminement des vaccins

La COVID-19 menace d'interrompre les campagnes de vaccination dans des dizaines de pays où les systèmes de santé sont engorgés, où les déplacements sont devenus compliqués et parce que de nombreux parents préfèrent garder leurs enfants à la maison par crainte des contaminations. De ce fait, beaucoup d'enfants ne sont plus vaccinés contre des maladies dangereuses, telles que la rougeole et la polio.

L'UNICEF n'abandonne pas pour autant sa collaboration avec ses partenaires et continue à fournir des vaccins et poursuit les campagnes de vaccination qui sauvent des vies.

Il est également vital pour les enfants que les adultes soient vaccinés contre la COVID-19 le plus tôt possible. Nous ne pouvons pas permettre qu'un virus conduise à l'apparition d'autres maladies qui pourraient anéantir des années de progrès enregistrés dans le domaine de la santé des enfants. Une fois le personnel soignant vacciné, les enfants pourront à nouveau avoir accès aux soins de santé.

Najeeba travaille tous les jours dans l’espoir d’un monde où tous les enfants seraient protégés contre les maladies évitables. Et ce, partout sur la planète.Depuis 1980, Najeeba et des milliers d’autres agents de santé parrainés par l’UNICEF ont contribué à quadrupler les taux de vaccination pour les enfants du monde entier. Nous aurons sauvé ainsi trois millions de vies par an.

Ils traversent des rivières

 

L’UNICEF a fourni 1,9 milliard de vaccins en 2019. Leurs trajets commencent dans nos entrepôts d’approvisionnement et se terminent dans toutes les régions du monde.

Peu importe où ils vivent, les enfants vaccinés ont de meilleures chances de survie, de grandir et d’atteindre leur potentiel.

C’est pourquoi l’UNICEF contribue à la vaccination des enfants dans les régions les plus reculées, y compris les enfants de l’autre côté de cette rivière. La persévérance des agents de santé en Inde a payé, le pays a finalement éradiqué la polio en 2014 et a éliminé le tétanos maternel et néonatal en 2015.

Mais obtenir des vaccins pour des communautés retirées n’est pas suffisant. Afin de rester efficace, les vaccins doivent être conservés au frais. Si quelque chose se passe mal, ce long et laborieux trajet pourrait n’avoir servi à rien.

Ce n’est pas un travail facile, mais nous ne pouvons pas abandonner. Malgré les avancements annoncés, 16.000 enfants de moins de cinq ans continuent à mourir chaque jour, généralement parce qu’ils ne reçoivent pas les soins de santé et les vaccins vitaux dont ils ont besoin.

Ils parcourent de longues routes complètement isolées

Même s’il n’y a pas d’urgence, les réseaux de travailleurs de santé formés par l’UNICEF aident à vacciner des enfants que l’on ne peut atteindre. Lorsque la pauvreté et la distance limitent l’accès aux services de santé, ces bénévoles et le personnel réduisent l’écart. L’équipement des locaux pour vacciner les enfants est une stratégie durable et sur du long terme qui bénéficie et qui renforce les communautés.

La distance ne constitue pas le seul obstacle à la vaccination des enfants. L'UNICEF dispense des formations aux agents de santé afin qu'ils puissent sensibiliser les familles aux avantages vitaux des vaccinations de routine et dissiper ainsi certains mythes qui circulent  propos sur la vaccination.

En Afghanistan, les agents de santé féminins sont essentiels. Pour des raisons culturelles, seules les femmes ont accès aux quartiers privés des familles, ce qui leur permet de vérifier si chaque enfant a bien été vacciné.

En Afghanistan, de nombreuses femmes n'ont ni l'éducation ni la capacité de travailler en dehors de leur foyer. Afia est une exception à cet égard. Elle part à la recherche de familles dont les enfants n'auraient pas été vaccinés contre la polio car elle veut leur épargner le risque d'un handicap bien souvent lourd à porter.

Ils voyagent en bateau

La distance ne représente pas le seul obstacle à la vaccination des enfants. L’UNICEF travaille avec des comités de défense communautaire pour barrer la route à certaines croyances ou traditions et s’assurer que les familles soient informées des avantages vitaux des vaccins.

… à motocyclette ou à bicyclette …

Jamais auparavant, autant d’enfants n’avaient été protégés contre les maladies. Mais il reste encore beaucoup de travail à accomplir. Plus d’un tiers des enfants qui n’ont pas reçu les doses complètes de vaccins contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche vivent en Inde, où la vaccination est un défi permanent. Des travailleurs communautaires comme Sanjay, y joue un rôle essentiel afin d’apporter des solutions.

“Mon travail est très important », déclare Johrul, un vaccinateur au Bangladesh. « Toutes ces caisses de vaccins doivent être livrées correctement. »

... en renne ...

…et par avion

Lorsque plus rien ne fonctionne, l’UNICEF déclenche la procédure de « réponse rapide ». Nous utilisons tous les moyens nécessaires pour atteindre les communautés les plus désespérées dans les régions les moins accessibles du Soudan du Sud. À pied, en bateau et en avion, nous atteignons les enfants avec les services de santé essentiels dont ils ont besoin pour survivre et rester à l’abri de maladies.

 

Ou en cours de route

Près d’un tiers des 27 millions de bébés nés chaque année en Inde ne sont pas complètement vaccinés au cours de leur première année, une période critique pour les enfants. Ils sont alors particulièrement vulnérables aux maladies. Le rôle des travailleurs de santé est souvent déterminant dans ce cas afin de rattraper les retards !

Et nous ne reculons pas devant l'innovation !

Dans les villages isolés du Vanuatu, les familles n'ont pas accès aux centres de santé ou à l'électricité. On ne peut les atteindre qu'à pied ou, si le temps le permet, à bord de petits bateaux locaux. Cela signifie qu'un enfant sur cinq ne reçoit pas les vaccins de routine.

Désormais, grâce à un nouveau programme qui utilise des drones pour livrer les vaccins aux communautés éloignées, ils ne manqueront plus ces rendez-vous essentiels pour leur santé.