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Aujourd’hui, ils vivent dans des huttes primitives, entassés dans le camp du Cox’s Bazar, au Bangladesh. Les conditions d’hygiène y sont déplorables.
On estime à 1,2 million le nombre de personnes touchées par cette crise. Les 683.000 enfants rohingyas vivant au Bangladesh et à Arakan ont besoin d’une aide humanitaire d’urgence, de protection suivie et d’un encadrement psychosocial
Ce que les réfugiés rohingyas ont vécu glace le sang. Leurs récits parlent de violences barbares, de maisons et de villages rasés, d’enfants tués froidement et de femmes violées et torturées.
Les camps de réfugiés au Bangladesh
Les camps de réfugiés au Bangladesh ne sont que des solutions temporaires. Installés sur des terrains sablonneux et des pentes assez raides, ils sont composés d’habitations de fortune construites avec des matériaux improvisés. Les innombrables réfugiés qui peuplent ces camps sont particulièrement vulnérables lors de la saison des moussons. Durant ces périodes, les huttes misérables dans lesquelles ils vivent risquent en effet d’être emportées par les fortes pluies, les inondations et les glissements de terrain.
La menace du coronavirus
On voit encore régulièrement arriver des groupes de Rohingyas en provenance du Myanmar. Vu le nombre énorme de personnes présentes dans les camps, il est essentiel de veiller à ce qu’elles puissent vivre dans des conditions d’hygiène minimales. Sans quoi, une épidémie de choléra ou une flambée de Covid-19 pourrait faire des milliers de victimes. L’UNICEF déploie donc des efforts importants pour assurer de bonnes conditions d’hygiène aux réfugiés et des soins de santé tels que la vaccination, par exemple, aux enfants. Mais nous sommes conscients qu’il faudra encore bien plus pour garantir la protection des enfants rohingyas au Cox's Bazar.
Lorsqu’à la fin août 2017, des milliers de Rohingya ont envahi les plages du sud du Bangladesh, ce sont surtout les enfants – qui constituaient 60% des réfugiés – qui ont attiré l’attention de la communauté internationale. Si beaucoup a changé depuis, 683.000 enfants rohingyas vivant au Bangladesh et au Myanmar nécessitent toujours une assistance humanitaire.
Des espaces amis des enfants
Pour protéger les enfants dans un environnement souvent anarchique et qui peut être dangereux pour eux, l’UNICEF et ses partenaires ont aménagé des espaces sécurisés à leur attention. Dans ces espaces “amis des enfants », ils peuvent se reconstruire progressivement et s’adonner aux joies de l’enfance. Ils y jouent, apprennent et surmontent leurs traumatismes avec du personnel de l’UNICEF formé à cet effet.
Une aide vitale
L’UNICEF fournit une aide vitale aux réfugiés rohingyas installés au Bangladesh : nourriture, soins de santé et eau potable. Nous vaccinons les enfants contre le choléra, installons des latrines et identifions les enfants qui risquent de souffrir de malnutrition.
Nous traitons les enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère, nous mettons tout en œuvre pour prévenir les mariages précoces et les violences sexuelles, apportons une aide psychologique aux enfants quand c’est nécessaire et veillons à ce que les enfants puissent bénéficier d’éducation.
Nous sommes en bonne voie mais nous avons besoin de votre aide afin de pouvoir aider tous les enfants qui vivent dans les camps de réfugiés du Bangladesh.
Lorsque Rajima, une jeune réfugiée rohingya de 10 ans, est arrivée en août 2017 au Bangladesh, elle était traumatisée, épuisée et apeurée.
Ceci n’a pas échappé à Tasmin, une jeune fille bangladaise de son âge qui vivait à proximité.
‘Lorsque j’ai vu arriver sa famille, j’avais du chagrin pour eux parce qu’ils n’avaient absolument plus rien,’ raconte Tasmin. Les deux filles ont commencé à échanger quelques mots et sont devenues amies en très peu de temps.
“Mon père a proposé à la famille de Rajima de venir loger chez nous étant donné qu’il n’y avait pas de place dans le camp à ce moment-là. Ils sont restés un mois chez nous. Durant cette période, nous sommes devenues les meilleures amies du monde.”
Lorsque la famille de Rajima s’est vu attribuer un emplacement dans le camp pour construire leur hutte, mon amie n’a plus pu aller à l’école. Sa famille avait besoin de son aide pour les tâches ménagères.
Mais Tasmin était bien décidée à aider son amie afin qu’elle n’accumule pas de retards à l’école. « Nous nous sommes mises d’accord pour nous voir chaque jour après l’école. Je lui apprends alors à lire et à écrire. Je suis très heureuse de pouvoir faire cela.”
“Lorsque nous seront grandes, nous voulons apprendre la médecine et aider les gens,” dit Rajima toute rayonnante.
Tasmin hoche la tête et abonde dans son sens : “Je veux aider les Rohingyas et les Bangladais”.