Selon un aperçu des données actuelles dans le monde :
- Les enfants d'âge scolaire ne semblent pas être la principale cause des pics d'infection,
- Les enfants d'âge scolaire ne semblent pas être exposés à un risque d'infection plus élevé que lorsqu'ils ne sont pas à l'école si les mesures de sécurité nécessaires sont prises,
- le personnel scolaire ne semble pas non plus être exposé à un risque relatif plus élevé que la population en général.
Ce document, élaboré par l'UNESCO et l'UNICEF, qui peut être téléchargé ici, est basé sur un aperçu de 20 publications :
- des revues de la littérature,
- des études nationales de surveillance des écoles réouvertes,
- des études écologiques
- des études de simulation de modèles de transmission
- des études de cas.
Les auteurs de ces publications sont des organismes gouvernementaux, des chercheurs universitaires et des organismes de recherche indépendants. La plupart des sources sont issues de pays à revenu élevé.
Les exemples mis en avant par les auteurs proviennent entre autres d'une étude conduite dans 191 pays. Celle-ci n'a montré aucun lien entre les écoles ouvertes et les taux d'infection par la COVID-19 dans les communautés.
Le document se réfère également à une étude menée dans 32 pays européens qui suggère que la transmission d'un élève à un autre était inhabituelle et n'était pas la cause principale de l'infection chez les enfants.
Enfin un autre exemple renvoie à une étude réalisée auprès de 57.000 personnes s'occupant d'enfants dans des établissements de garde d'enfants aux États-Unis. Celle-ci n'a révélé aucune augmentation du risque d'infection chez les personnes s'occupant d'enfants.
Le document soutient l'appel que l'UNICEF a lancé aux gouvernements afin de tout mettre en oeuvre pour maintenir les écoles ouvertes et, si ce n'est pas le cas, de prendre toutes les mesures possibles pour les rouvrir en toute sécurité.