Les premières estimations indiquent que plus de 275.000 enfants font partie des 1,5 million de personnes touchées par le cyclone. En date du 4 décembre 2025, on dénombre : 410 décès, 336 disparitions et 233.015 personnes contraintes de quitter leur domicile, actuellement hébergées dans plus de 1.400 centres d'accueil.
Les dégâts causés aux infrastructures sont considérables. L'approvisionnement en eau est perturbé dans de nombreux endroits, les hôpitaux sont inondés et font face à une pénurie de personnel et de matériel. Parallèlement, de nombreuses écoles sont endommagées ou inaccessibles. L'accès aux zones reculées reste difficile, ce qui ralentit les opérations de recherche et de sauvetage ainsi que l'acheminement de l'aide.
Bien que la tempête se soit éloignée, ses conséquences restent dramatiques. Les dégâts subis par les habitations, les écoles, les centres de santé et les infrastructures d’eau et d’assainissement ont entraîné des déplacements massifs de la population. Les enfants sont désormais exposé·es à un risque accru d’épidémies, de malnutrition et de stress psychosocial sévère.
Cette catastrophe frappe le Sri Lanka à un moment où de nombreuses familles peinent déjà à joindre les deux bouts. L’économie du pays ne s’est pas encore remise de la crise de 2022. Selon un rapport de la Banque mondiale, publié en 2025, la pauvreté a plus que doublé depuis 2019 (passant de 11,3% à 24,5%). Pour des millions de familles, même les besoins essentiels sont hors de portée.
L’UNICEF travaille en étroite collaboration avec les autorités et ses partenaires locaux pour fournir une aide vitale dans les districts les plus difficiles d’accès en termes d'eau potable, de produits d’hygiène et de chlore pour la purification de l'eau. Par ailleurs, des espaces adaptés aux enfants ont été ouverts et des messages de santé mentale et de soutien psychosocial sont diffusés.
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