Réouverture des portes de l'école. Pour prévenir la propagation de la COVID-19, les établissements scolaires ont mis en place des installations permettant aux élèves de se laver mains avant d'entrer en classe, comme ici à l'école primaire Katabi d'Entebbe.

Des installations supplémentaires pour se laver les mains ont également été mises en place dans la cour de récréation. Les enseignants n'hésitent pas à aider les enfants à se laver les mains correctement. Ces réservoirs d'eau ont été fournis par l'UNICEF.

Katumuhirwe Letitia, une élève de septième année de l'école primaire de Bat Valley, sonne la cloche.

"Je suis heureuse de pouvoir retourner à l'école car cela m'a beaucoup manqué. Je ne pouvais pas apprendre à la maison parce que, faute de moyens, je devais aider ma mère dans son restaurant à Kampala. Les bons conseils que nos professeurs nous donnent habituellement m'ont manqué. Je crains que nous ayons passé beaucoup de temps à la maison à rien apprendre."

 

Alagayi Benjamin, enseignant de sixième et de septième année à l'école primaire de Katabi, prend la température des élèves lorsqu'ils arrivent à l'école.

Il raconte : "Nous avons suffisamment de pupitres et nous allons diviser les classes pour que les enfants soient assis assez loin les uns des autres. Ma plus grande crainte serait de voir des élèves contracter la COVID-19. Nos écoles risqueraient alors de refermer".

 

Elizabeth Were Namwanje est la directrice de l'école primaire Kamuli Church of Uganda à Wakiso. "Je suis soulagée de voir les écoles à nouveau ouvertes. Nos filles étaient maltraitées et mariées et beaucoup de nos garçons travaillaient comme des enfants. Il ne sera pas facile de rattraper le temps perdu, mais il est essentiel que nous fassions tous les efforts nécessaires."

La sécurité avant tout, même pendant les cours ! Les enseignants veillent au respect de mesures sanitaires, telles que la désinfection régulière des mains, le port de masques et le maintien d'une distance sociale suffisante. Une fois tout cela contrôlé, les leçons peuvent commencer ou continuer.

Beaucoup de jeunes filles étaient exposées à des dangers importants du fait qu'elles n'allaient plus à l'école. En raison de la COVID-19 et de la fermeture des écoles, les mariages d'enfants ont augmenté pour la première fois. Pour s'assurer que les filles puissent réaliser leurs rêves, l'UNICEF met tout en oeuvre pour leur permettre de retourner à l'école.

Florence Nabukenya, 12 ans, vient d'arriver à son école, l'école primaire de Kamuli, dans le district de Wakiso. Elle explique :
"Ça fait du bien de revenir à l'école. Ça m'a beaucoup manqué. À la maison, j'ai appris grâce à des leçons à la télévision, mais parfois le professeur allait trop vite et je ne comprenais pas le devoir. Mes amis me manquaient aussi. Je ne sais pas ce que nous réserve l'avenir, mais j'espère vraiment qu'ils ne vont pas fermer les écoles à nouveau. En tout cas, je vais porter mon masque et me laver les mains régulièrement."

 

C'est l'heure du déjeuner à l'école primaire de Buganda Road, à Kampala. Avant la fermeture des établissements scolaires, de nombreux enfants comptaient sur les repas scolaires pour se nourrir sainement. Avec la fermeture des écoles, ils ont manqué ce repas nutritif, alors que la pandémie a également affecté les moyens de subsistance de leurs familles. Maintenant que les écoles ont rouvert, les enfants profitent à nouveau d'un déjeuner sain à l'école.

Nous voyons des visages épanouis partout. Les enfants sont heureux de retrouver l'école et de s'amuser ensemble ! Pour les plus jeunes enfants, jouer avec leurs camarades de classe fait partie de leur processus d'apprentissage. Pendant les fermetures d'écoles, ils ont été privés de l'école, alors que celle-ci est cruciale pour leur croissance et leur développement.

Namuyaba Rhoda, 7 ans, est en première année. Voici ce qu'elle nous dit : Je suis heureuse d'être de retour à l'école parce qu'ici nous avons des leçons, nous jouons à la balançoire, nous écrivons, nous chantons et nous lisons. Mon professeur, mes amis et même mes crayons, mes cahiers et mon sac d'école me manquaient."

 

Les enfants de l'école pour malentendants de Ntinda, à Kampala, étaient impatients de retourner à l'école. Pendant la pause du deuxième jour de la réouverture de leur école, ils discutent avec leurs camarades de classe et s'amusent sur les toboggans et les balançoires.

Sarah Kharunda retourne à l'école secondaire supérieure, à Mukono, après une longue période d'absence. Elle déclare : "Je suis très heureuse de retourner à l'école. Beaucoup de mes condisciples ne sont pas revenus pour différentes raisons. Il y a des filles qui sont enceintes, d'autres dont les familles n'ont pas assez d'argent, ou qui sont victimes de violences domestiques... J'espère vraiment que les écoles ne fermeront pas à nouveau. Il est très important que chacun suive correctement les règles de sécurité."