Secure payment
Mise à jour : 02 septembre 2025
Déplacements massifs, bombardements, entraves à l’aide humanitaire : la situation s’aggrave rapidement dans le pays. Près de 32.000 personnes sont déjà en situation de famine, un chiffre plus de trois fois supérieur aux prévisions précédentes. À noter que la dernière déclaration de famine au Soudan du Sud date de 2017.
Malgré quelques améliorations notables en matière de sécurité alimentaire, 7,7 millions de personnes (soit 57% de la population) restent plongées dans une insécurité alimentaire aiguë. Dans certaines régions, les progrès sont dus à des récoltes plus abondantes ; dans d'autres, à la persistance de l’aide humanitaire. Ces contrastes soulignent combien la stabilité, qu’elle soit climatique, économique ou politique, joue un rôle déterminant dans l’amélioration durable de la sécurité alimentaire.
L'épidémie de choléra exacerbe la crise nutritionnelle et fait grimper les taux de malnutrition à des niveaux critiques dans plusieurs districts des États du Haut-Nil et de l’Unité. Une détérioration qui se reflète dans les chiffres puisque la malnutrition infantile touche désormais 2,3 millions d’enfants (contre 2,1 précédemment).
« Selon les dernières prévisions, 200.000 jeunes enfants supplémentaires encourent un risque élevé de malnutrition », déclare Noala Skinner, représentante de l'UNICEF au Soudan du Sud. « Comme il est difficile d'acheminer l'aide dans les zones les plus touchées et que les centres de santé et de nutrition sont fermés, il est de plus en plus difficile d'aider les enfants à temps. Nous devons assurer plus que jamais l'aide afin de pouvoir prévenir et traiter la malnutrition. »
L'UNICEF sur le terrain
Malgré les violences et les difficultés d’accès, nos équipes restent mobilisées sur le terrain pour sauver des vies.
- Nous dépistons et traitons les enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère ;
- Nous distribuons de la nourriture, des suppléments nutritionnels et des soins d’urgence aux mères et aux enfants ;
- Nous assurons l’accès à l’eau potable et aux services de santé, y compris dans les zones touchées par le choléra ;
- Nous mettons en place des services de soutien psychologique et de protection de l’enfance pour les enfants déplacés.