Au niveau mondial, le coronavirus a aggravé des maux tels que la pauvreté et les inégalités, le changement climatique et les conflits. Cette spirale négative a engendré une véritable crise des droits de l’enfant en interrompant et menaçant des décennies de progrès pour les enfants.
DES ACTIONS SUR TOUS LES FRONTS
Confrontées à ces crises majeures, nos équipes sur le terrain ont redoublé leurs efforts et mis tout en œuvre pour continuer à assurer des perspectives à chaque enfant. UNICEF Belgique a soutenu leur travail au travers d’actions de sensibilisation et de récolte de fonds dans notre pays.
Ce fut le cas de la campagne de récolte de fonds « Donnez une dose d’espoir ! » qui soutenait le mécanisme COVAX. Grâce à cette initiative qui vise à instaurer une distribution équitable des vaccins anti-COVID-19 à l’échelle mondiale, l’UNICEF a pu livrer près d’1 milliard de doses de vaccins dans le monde, en 2021.
Dans le domaine de l’éducation, fortement impactée par la pandémie, notre campagne « Envie d'école » a plaidé en faveur du maintien des cours au sein des établissements scolaires, dans le respect des règles sanitaires imposées. UNICEF Belgique a également consacré beaucoup d’attention à la santé mentale des jeunes dans ce contexte en diffusant un rapport spécifique sur cette question.
Enfin, nous avons profité de la Journée internationale des droits de l’enfant (20 novembre) pour apporter un éclairage direct sur un problème croissant et trop longtemps maintenu dans l’ombre de nos sociétés : la pauvreté des enfants.
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L'UNICEF a pour mission de veiller au bien-être et au respect des droits de tous les enfants dans le monde entier. Si nous travaillons parfois dans des contextes difficiles ou des régions inhospitalières, théâtres de catastrophes naturelles ou de conflits armés, nous restons cependant toujours guidés par la volonté d’atteindre et d’aider chaque enfant vulnérable, chaque enfant en difficulté.
Notre travail dépend entièrement de contributions volontaires. Le soutien de nos donateurs, des gouvernements et des entreprises est essentiel pour poursuivre notre engagement quotidien en faveur des enfants dans le monde.
Grâce aux dons et aux subsides reçus en belgique en 2021, par nos donateurs, des gouvernements et des entreprises, nous avons pu investir un montant total de 17.170.649 euros dans nos activités et programmes à destination des enfants :
Dont 14.297.717 € ont été affectés à des programmes de développement et 558.759 € à des programmes d'urgence.
Dont 1.073.815 € ont été affectés au travail de plaidoyer & d'éducation et 1.240.358 € à la communication et à la sensibilisation.
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Au Mexique, près d’un tiers des enfants mexicains sont en surpoids. L'obésité infantile nuit à la croissance et au développement d’un enfant et peut causer des maladies qui resteront à l’âge adulte. L’UNICEF travaille avec le gouvernement mexicain sur ce problème de santé publique et a déjà élaboré des mesures et des solutions préventives. Les repas scolaires, par exemple, font aussi l’objet d’une attention particulière ; les écoles sensibilisent les élèves à l'importance d'une alimentation équilibrée et de qualité.
L'entreprise pakistanaise WonderTree, soutenue par le Fonds d'innovation de l'UNICEF, crée des jeux de réalité augmentée afin d’enseigner certaines compétences aux enfants porteurs d’un handicap. Les jeux intégrés dans le processus d'apprentissage les amènent à relever des défis d'une manière amusante et relaxante. Un tableau de bord en ligne permet aux parents et aux enseignants de suivre les progrès des enfants. Ces jeux sont actuellement disponibles dans plus de 35 écoles et 14 centres de santé au Pakistan.
En 2016, Mamajang, 13 ans, est devenu l’un de ces milliers d'enfants migrants non accompagnés, qui ont été séparés de leurs familles. Il a accompli un périlleux voyage depuis sa Gambie natale jusqu’en Italie, en quête d’un avenir meilleur. Pour protéger les enfants comme Mamajang, éviter qu'ils ne se retrouvent dans une situation d'extrême vulnérabilité et les aider à s'intégrer dans leur pays d’accueil, le programme Terreferme a vu je jour. Il a été mis en place dans le cadre de la Garantie européenne pour l'enfance. Il permet aux enfants mineurs non accompagnés de trouver une famille d'accueil et leur procure ainsi un environnement sûr et familial.
Blessing désirait allaiter son enfant exclusivement au sein mais elle n’a pas osé le faire. Après être tombée sur toutes sortes d’informations erronées sur les réseaux sociaux, elle ne parvenait plus à démêler le vrai du faux. « Je ne savais pas si l’allaitement était sûr ou si je risquais de transmettre la COVID-19 à mon bébé », raconte-t-elle. Comme de nombreuses autres mères, Blessing vit dans un endroit assez retiré où l’accès à des informations correctes et sûres n’est pas toujours aisé. Pour remédier à ce problème, des équipes de santé mobiles, soutenues par l’UNICEF, se sont rendues dans les communautés les plus reculées du Nigeria. Elles ont diffusé des messages clairs sur le coronavirus et l’allaitement maternel.
Rama et Ethraa ont 13 ans et sont syriennes. Depuis 10 ans, leur vie est rythmée par la guerre. Une guerre d’une violence inouïe qui les contraint à se déplacer régulièrement à l’intérieur du pays. Or ces déplacements peuvent être extrêmement dangereux, notamment en raison de la présence de mines enfouies dans le sol. Pour préserver les enfants d’accidents souvent mortels, l’UNICEF a développé une série d’activités récréatives et ludiques qui les sensibilisent au danger des mines antipersonnel et d’autres engins non explosés.
Partout, la pandémie a bouleversé la vie des enfants : ils ont été tenus à l’écart de l’école, confinés chez eux et privés de la joie de jouer avec leurs amis. Incapables de joindre les deux bouts, des familles ont sombré dans la pauvreté. La violence liée au genre a également progressé.
La crise de la COVID-19 a amplifié des problèmes préexistants et a affecté en profondeur les enfants. Souvent ignorés, les troubles de santé mentale ont paru au grand jour avec la pandémie. Selon les estimations publiées par l’UNICEF, en 2021, plus de 16,3 % des adolescents âgés de 10 à 19 ans en Belgique sont atteints d’un trouble mental diagnostiqué. 1 enfant sur 7 dans le monde vit ce même problème. Des chiffres extrêmement préoccupants.
Tout au long de l’année 2021, nous avons organisé plusieurs rencontres avec des professionnels et des décideurs politiques sur des sujets tels que l’accès équitable aux vaccins, la santé mentale, l’éducation, la pauvreté, la protection contre la violence ou encore l’impact du changement climatique sur les enfants.